Georges Brassens [1921-1981], fils de maçon, n'aime guère l'école hormis les cours de lettres qui lui apprennent l'amour de la poésie. En 1940, il vit à Paris et travaille comme tourneur au sein de l'usine Renault. Parallèlement, il commence à composer, mais le S.T.O. le condamne à partir en Allemagne. De fait, ses camarades déportés constituent son premier public.
<br />
<br /> Après la guerre, il devient anarchiste et est correcteur au journal Le Libertaire. Se considérant davantage parolier qu'interprète, il présente ses oeuvres à de nombreux artistes dans l'espoir de les faire chanter. Finalement, il est forcé de les interpréter lui-même.
<br />
<br /> En 1952, son premier disque, au sein duquel figurent "Le gorille" et "La mauvaise réputation", est mal perçu pour son aspect revendicatif. Néanmoins, il va peu à peu s'imposer comme un maître de la chanson à texte.
<br />
<br /> Inventeur d'un jeu particulier de la guitare sèche et du chant, ses compositions sont remarquables par leur vocabulaire fleuri et vif, et l'habileté de Brassens à croquer situations et vérités ("Chanson pour l'auvergnat", "Trompettes de la renommée").